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Thrombectomie mécanique de l’infarctus cérébral : pourquoi une prise en charge ultrarapide est nécessaire ?

Thrombectomie mécanique de l’infarctus cérébral : pourquoi une prise en charge ultrarapide est... La thrombolyse intraveineuse était le seul traitement de reperfusion ayant fait la preuve de son efficacité dans les 4 heures 30 d’un infarctus cérébral (IC) avant décembre 2014. La prise en charge initiale de l’IC a été révolutionnée par les études MR CLEAN, ESCAPE, EXTEND-IA, SWIFT PRIME, REVASCAT et THRACE démontrant chacune un net bénéfice fonctionnel de la thrombectomie en association à la thrombolyse dans les six premières heures d’une occlusion artérielle proximale. Le nombre de patients à traiter par thrombectomie pour qu’un patient soit autonome varie de trois à huit selon la sélection initiale. Pour garantir ces résultats, la thrombectomie doit être réalisée très rapidement par un neuroradiologue interventionnel dans une salle d’intervention dédiée sous asepsie chirurgicale et avec l’assistance obligatoire d’un anesthésiste. Pour les patients initialement hospitalisés dans un centre sans neuroradiologie interventionnelle (NRI), un transfert le plus rapide possible sera envisagé par le Samu. L’orientation directe des patients suspects d’une occlusion proximale vers un centre disposant de cette technique permettra un gain de temps considérable. En cas de contre-indication à la thrombolyse, une thrombectomie seule devra être envisagée dans les plus brefs délais. Pour les occlusions aiguës du tronc basilaire, une thrombectomie précoce devra être réalisée en association ou non à la thrombolyse. Une coopération étroite entre l’ensemble des acteurs de soins est indispensable avec l’objectif de gagner un maximum de temps. http://www.deepdyve.com/assets/images/DeepDyve-Logo-lg.png Annales françaises de médecine d'urgence Springer Journals

Thrombectomie mécanique de l’infarctus cérébral : pourquoi une prise en charge ultrarapide est nécessaire ?

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Publisher
Springer Journals
Copyright
Copyright © 2015 by Société française de médecine d'urgence and Springer-Verlag France
Subject
Medicine & Public Health; Emergency Medicine; Anesthesiology; Intensive / Critical Care Medicine
ISSN
2108-6524
eISSN
2108-6591
DOI
10.1007/s13341-015-0571-2
Publisher site
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Abstract

La thrombolyse intraveineuse était le seul traitement de reperfusion ayant fait la preuve de son efficacité dans les 4 heures 30 d’un infarctus cérébral (IC) avant décembre 2014. La prise en charge initiale de l’IC a été révolutionnée par les études MR CLEAN, ESCAPE, EXTEND-IA, SWIFT PRIME, REVASCAT et THRACE démontrant chacune un net bénéfice fonctionnel de la thrombectomie en association à la thrombolyse dans les six premières heures d’une occlusion artérielle proximale. Le nombre de patients à traiter par thrombectomie pour qu’un patient soit autonome varie de trois à huit selon la sélection initiale. Pour garantir ces résultats, la thrombectomie doit être réalisée très rapidement par un neuroradiologue interventionnel dans une salle d’intervention dédiée sous asepsie chirurgicale et avec l’assistance obligatoire d’un anesthésiste. Pour les patients initialement hospitalisés dans un centre sans neuroradiologie interventionnelle (NRI), un transfert le plus rapide possible sera envisagé par le Samu. L’orientation directe des patients suspects d’une occlusion proximale vers un centre disposant de cette technique permettra un gain de temps considérable. En cas de contre-indication à la thrombolyse, une thrombectomie seule devra être envisagée dans les plus brefs délais. Pour les occlusions aiguës du tronc basilaire, une thrombectomie précoce devra être réalisée en association ou non à la thrombolyse. Une coopération étroite entre l’ensemble des acteurs de soins est indispensable avec l’objectif de gagner un maximum de temps.

Journal

Annales françaises de médecine d'urgenceSpringer Journals

Published: Sep 22, 2015

References