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Gland Regional and Spatial Patterns in the Abdominal Sternites of Some Pentatomoid Heteroptera

Gland Regional and Spatial Patterns in the Abdominal Sternites of Some Pentatomoid Heteroptera Résumé. Dispositions régionales et spatiales des glandes dans les sternites abdominaux de quelques Hétéroptères Pentatomoidea. — Chez les mâles adultes de beaucoup d'Hétéroptères, des glandes à phéromones sont présentes en abondance sur les sternites abdominaux. Suivant les espèces, les dispositions des aires glandulaires peuvent différer beaucoup mais les mécanismes de différenciation restent inconnus. Chez Aelia, il existe de nombreuses glandes sternales sur les sternites III à VII et leurs canalicules débouchent dans les trachées. Il est suggéré qu'une localisation trachéenne, en masquant les glandes, constitue une adaptation contre l'attaque des parasitoïdes qui sont capables d'utiliser des signaux olfactifs pour trouver leurs Pentatomoidea-hôtes. La répartition des orifices, ou pores, des glandes sternales dans les aires glandulaires est décrite. Chez Piezodorus, les pores sont situés aux angles du réseau qui cloisonne les empreintes épicuticulaires formées par les cellules épidermiques au moment de la mue. Dans les aires glandulaires, la répartition des pores dans l'espace est analysée dans le cadre des hypothèses de Poisson par deux méthodes traditionnelles (quadrat, voisinage le plus proche) et par une nouvelle méthode d'analyse du réseau. Bien que les distances entre les pores soient loin d'être uniformes et bien que deux pores puissent occuper le même emplacement, nos résultats indiquent que l'espacement des pores obéit à une règle, qui est moins stricte toutefois que celle réglant l'espacement des soies. On s'accorde à penser que la formation de modèles simples d'espacement résulte d'interactions intercellulaires et de la production d'un signal inhibiteur. Cependant, chez Piezodorus, il n'est pas possible pour le moment d'exclure l'explication d'un espacement des pores basée sur un modèle de lignée de spécification cellulaire. http://www.deepdyve.com/assets/images/DeepDyve-Logo-lg.png Annales de la Société entomologique de France (N S ) Taylor & Francis

Gland Regional and Spatial Patterns in the Abdominal Sternites of Some Pentatomoid Heteroptera

15 pages

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References

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Publisher
Taylor & Francis
Copyright
© 1991 Société entomologique de France
ISSN
2168-6351
eISSN
0037-9271
DOI
10.1080/21686351.1991.12277634
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Abstract

Résumé. Dispositions régionales et spatiales des glandes dans les sternites abdominaux de quelques Hétéroptères Pentatomoidea. — Chez les mâles adultes de beaucoup d'Hétéroptères, des glandes à phéromones sont présentes en abondance sur les sternites abdominaux. Suivant les espèces, les dispositions des aires glandulaires peuvent différer beaucoup mais les mécanismes de différenciation restent inconnus. Chez Aelia, il existe de nombreuses glandes sternales sur les sternites III à VII et leurs canalicules débouchent dans les trachées. Il est suggéré qu'une localisation trachéenne, en masquant les glandes, constitue une adaptation contre l'attaque des parasitoïdes qui sont capables d'utiliser des signaux olfactifs pour trouver leurs Pentatomoidea-hôtes. La répartition des orifices, ou pores, des glandes sternales dans les aires glandulaires est décrite. Chez Piezodorus, les pores sont situés aux angles du réseau qui cloisonne les empreintes épicuticulaires formées par les cellules épidermiques au moment de la mue. Dans les aires glandulaires, la répartition des pores dans l'espace est analysée dans le cadre des hypothèses de Poisson par deux méthodes traditionnelles (quadrat, voisinage le plus proche) et par une nouvelle méthode d'analyse du réseau. Bien que les distances entre les pores soient loin d'être uniformes et bien que deux pores puissent occuper le même emplacement, nos résultats indiquent que l'espacement des pores obéit à une règle, qui est moins stricte toutefois que celle réglant l'espacement des soies. On s'accorde à penser que la formation de modèles simples d'espacement résulte d'interactions intercellulaires et de la production d'un signal inhibiteur. Cependant, chez Piezodorus, il n'est pas possible pour le moment d'exclure l'explication d'un espacement des pores basée sur un modèle de lignée de spécification cellulaire.

Journal

Annales de la Société entomologique de France (N S )Taylor & Francis

Published: Apr 30, 1991

Keywords: epidermal glands; sternal glands; tracheal glands; male pheromone glands; cuticular ducts; pores; distribution; Piezodorus lituratus; Dolycoris baccarum; Aelia acuminata; Palomena prasina

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